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Les protagonistes du Championnat MOTUL FIM World Superbike auront offert aux spectateurs de nombreuses bagarres, carénage contre carénage tout au long de la saison 2019. Certaines d’entre elles se sont terminées dans le bac à graviers et d’autres, sur la plus haute marche du podium. En attendant les prochains, coup d’oeil sur les plus beaux affrontements de l’année !

 

La plus remarquable fut celle que se livrèrent Toprak Razgatlioglu (Turkish Puccetti Racing) et Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) à l’occasion de la 800e course du Championnat sur la piste de Magny-Cours. Venu tout droit de la 16e place sur la grille, Razgatlioglu évitait de peu un accrochage avec Chaz Davies (ARUBA.IT Racing – Ducati) et dépassait ses rivaux un à un.

 

Après avoir comblé un retard d’une seconde au dernier tour, le pilote turc se retrouvait face à Rea et prenait l’avantage sur le Nord-Irlandais à Château d’Eau. Il réussissait à tenir tête à son adversaire pour passer sous le drapeau à damier en vainqueur pour la première fois de sa carrière en WorldSBK. Il devenait ainsi le premier représentant turc à triompher et réitèrerait l’exploit dès le lendemain en s’adjugeant une seconde victoire consécutive au terme d’un nouvel affrontement face à Rea lors de la course Tissot-Superpole.

 

Un peu plus tôt dans la saison, Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu s’étaient déjà mesuré l’un à l’autre lors de la Course 2 de Misano et si le Turc avait mené la majeure partie de la course, il devait se battre comme un beau diable dans le dernier tour face à son homologue de chez Kawasaki. En tentant de reprendre l’avantage sur Rea au virage 7, Razgatlioglu s’écartait de la trajectoire, permettant à Rea de garder l’avantage et de décrocher la victoire. 

 

Ce duel prenait place deux semaines après que le Nord-Irlandais ne se soit retrouvé dans une lutte féroce contre celui qui allait devenir son coéquipier pour la saison 2020,Alex Lowes (Pata Yamaha WorldSBK Team). Les deux hommes bataillaient pour la troisième place sur le tracé de Jerez et allaient être les acteurs d’un des évènements les plus dramatiques de la saison. Le Champion du Monde en titre tentait un dépassement au virage 13 mais percutait Lowes dans la manoeuvre, l’envoyant au tapis. Rea passait la ligne à la troisième place mais se voyait pénalisé. Il était alors recalé à la quatrième place (Marco Melandri héritait de la troisième marche du podium) et devait s’élancer depuis la dernière place sur la grille pour la course sprint. 

 

Bien que ce n’était pas techniquement une bataille, l’écart le plus serré de la saison revenait à Álvaro Bautista (ARUBA.IT Racing – Ducati) et Jonathan Rea lors de la Course 2 de Portimão pour seulement 0.111 seconde. Les deux hommes débutaient le dernier tour avec un écart d’une seconde entre eux mais Rea parvenait à combler la distance qu’il le séparait de son rival espagnol. Malgré une épaule douloureuse, Bautista réussissait à contenir le pilote Kawasaki et remportait sa première victoire depuis l’épreuve de Misano.

 

Entre autres luttes, il faut noter le superbe affrontement du MotorLand Aragón durant lequel  Chaz Davies faisait son retour sur le podium tandis que Eugene Laverty chutait dans le dernier tour alors qu’il se battait contre trois adversaires pour la seconde place lors de la Course 1. Lors de la première course de l’année, Marco Melandri, qui partait depuis la neuvième place sur la grille, effectuait une belle remontée pour priver Alex Lowes du podium avec seulement 0.050 seconde d’écart sous le drapeau à damier. L’ultime boucle de la dernière course de l’année était aussi imprévisible lorsque Loris Baz (Ten Kate Racing – Yamaha) se lançait dans une intense bagarre avec Michael van der Mark et Leon Haslam (Kawasaki Racing Team WorldSBK) jusqu’au dernier virage !

 

Le Championnat FIM World Supersport n’était pas en reste en terme de bagarre dans le dernier tour, dont les plus belles se sont tenues au MotorLand Aragón, à Assen, Imola, Misano, Donington Park, Magny-Cours et au Circuito San Juan Villicum. Les deux manches italiennes et l’épreuve française se jouaient même jusqu’au dernier virage ! Du côté du WorldSSP300, il serait plus facile pour nous de citer les courses qui ne se sont pas jouées jusque dans le dernier tour, la plus petite catégorie du paddock offrant toujours quantité de suspens et d’action dans le dernier virage entre de nombreux pilotes !

 

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